Rencontre avec Grégory Pascal qui représentera la France lors du G20 YEA 2019 de Fukuoka
Grégory Pascal (promotion 97) fera partie des 36 entrepreneurs qui représenteront la France lors du G20 des jeunes entrepreneurs les 16 & 17 mai 2019 à Fukuoka (Japon). Aux côtés de 600 autres jeunes entrepreneurs de tous les pays du G20, il participera aux échanges en faveur de la croissance, de l’emploi et de l’innovation pour une société durable. En découleront des recommandations qui seront présentées aux Chefs d’Etat des pays du G20. Ces 36 jeunes entrepreneurs (moyenne d’âge 39 ans) s’illustrent par le montant de leur chiffre d’affaires et le nombre d’emplois créés (20 M€ de CA moyen, pour 110 emplois par entreprise en moyenne).
Des bancs de Centrale Marseille jusqu’à la création de votre entreprise, pouvez-vous nous raconter ce qui s’est passé ?
L’année après mon diplôme, j’ai décidé de devenir entrepreneur. J’ai fait un cycle que j’ai adoré : HEC Entrepreneurs. Dès la première mission, j’ai travaillé avec Fabien Potencier, qui est depuis toujours mon associé. Nous étions plutôt différents : il est Lillois et … je suis Marseillais. Etonnamment, il s’est vraiment passé entre nous une sorte d’alchimie, la même façon de raisonner, mais avec des angles différents.
On était en 1998, Internet avait commencé. On sentait que les outils techniques du web allaient devenir des outils de communication, il fallait incarner la convergence entre la technologie et le marketing de façon simple. Avec Fabien, on aimait bien travailler ensemble, on y est allés vraiment au feeling, et sans faire aucune étude de marché. C’est comme ça qu’a démarré l’aventure de Sensio.
L’échelle mondiale du réseau G20 compte-t-elle beaucoup pour vous ?
Oui absolument. On vit dans une époque connectée en permanence et c’est formidable de rencontrer des entrepreneurs des pays du G20 qui ont des histoires différentes, mais avec qui on partage beaucoup d’expériences communes. C’est un des aspects que j’avais le plus apprécié de ma participation au G20 des Jeunes Entrepreneurs de Buenos Aires [en 2018].
Le succès mondial de Symfony me montre tous les jours que c’est la bonne échelle pour construire les innovations de demain. En France, on a tendance à voir l’international comme un risque, plutôt qu’une opportunité. Or l’international est un excellent moyen de conquérir de nouveaux clients. C’est formidable de se dire qu’une technologie comme Symfony créée dans une startup de 10 personnes en France équipe aujourd’hui 10-12% des sites web dans le monde. Dans le digital, l’innovation ne s’arrête pas aux frontières de chaque pays. Il faut se projeter dans le monde si on veut qu’elle ait un impact.
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