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Regain de volatilité

Même si on ne peut pas encore parler de correction, les marchés ont fini la semaine passée sur un regain de volatilité. Aux États-Unis un article du Washington Post, citant un républicain, indiquait un report possible de la réforme fiscale de Trump à 2019 pour économiser $100 milliards  sur le budget 2018. La semaine a aussi été marquée par les troubles au Moyen Orient et les arrestations en Arabie Saoudite. La situation est globalement instable entre Iran / Liban / Arabie Saoudite et Yemen, ce qui pousse les prix du pétrole à la hausse. Les données macroéconomiques restent pourtant bonnes avec une Commission Européenne qui revoit à la hausse ses prévisions de croissance pour la zone.

En zone Euro, la Commission européenne a fortement rehaussé jeudi dernier ses prévisions de croissance par rapport à mai dernier pour 2017 (+2.2% contre +1.7%) et 2018 (+2.1% contre 1.8%). Elle est confiante dans la robustesse de la reprise économique malgré les incertitudes liées au Brexit. Les résultats affichés par l'économie européenne cette année sont nettement meilleurs qu’anticipés, en raison de la résilience de la consommation privée, du renforcement de la croissance mondiale et du recul du chômage. Ce dernier est également revu à la baisse pour 2017 (+9,1% contre +9.4%) et 2018 (+8,5% contre +8,9%).

Aux États-Unis, la bourse débute la semaine en atteignant un nouveau record. Elle est soutenue par les annonces d'opérations de fusions-acquisitions et par la hausse des cours du pétrole qui profite au secteur énergétique. Concernant la réforme, les investisseurs sont toujours dans l'attente d’annonces et s'interrogent sur l'adoption rapide de cette réforme au Congrès.

Au Japon, dans un contexte de hausse des valeurs technologiques et de progression des cours du pétrole, l’indice japonais Nikkei 225 a retrouvé un plus haut de 26 ans. Même si les tendances de croissance sont en amélioration au Japon, les chiffres d’inflation demeurent eux très faibles.

En Chine, alors que D. Trump poursuit sa tournée en Asie, le gouverneur de la Banque Centrale du pays a de nouveau pointé les risques liés à l’endettement du secteur financier. A ce juste titre, le pays détient $1 115 milliards de dette américaine.

Du côté du pétrole, le prix du baril est en progression de +4% sur 5 jours après l'annonce des arrestations dans les milieux politiques en Arabie Saoudite, des tensions politiques persistantes au Yémen et de l’annonce aux États-Unis d’une réduction des puits d’extraction (729 vs 737).

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