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Semaine du 21 janvier au 25 janvier

Poursuite de la progression des indices actions

Les premières publications de résultats d’entreprises aux États-Unis n’ont pas semblé alarmer les investisseurs, et les indices actions ont continué de progresser. La situation demeure floutée comme en atteste le recul global est emprunts d’États, portés, il est vrai, par les propos des banquiers centraux et des indicateurs économiques publiés qui témoignent du ralentissement économique. La croissance chinoise au plus bas depuis 30 ans, l'abaissement des perspectives de croissance mondiale du Fonds Monétaire International (FMI), l'absence d'avancée sur le Brexit et les négociations concernant la guerre commerciale, sans oublier des données macroéconomiques décevantes, restent bien présents dans les esprits des investisseurs et militent pour une certaine prudence.

En Europe, la BCE a, sans surprise, maintenu ses taux d’intérêt inchangés, mais son président Mario Draghi a signalé avoir reconnu un affaiblissement de la tendance et une modification de l’équilibre des risques pour la croissance. Les premiers indices d’activité pour janvier dans le secteur privé en zone Euro ont illustré les propos du président de la BCE.

Sur les marchés obligataires, les emprunts d’États de la zone Euro étaient orientés à la baisse avant la réunion de la BCE, en réaction aux indicateurs d’activité et aux craintes toujours présentes sur la croissance de la zone. 

En Chine, la croissance au quatrième trimestre 2018 est ressortie à 6,4%, son plus bas niveau depuis la crise financière mondiale de 2009. Sur l'ensemble de l'année dernière, la croissance ressort à 6,6% en moyenne, ce qui marque son rythme le plus faible en 28 ans, après 6,8% en 2017.

Au Japon, le risque que le pays entre en récession au cours de l'année fiscale qui débute en avril s'est accentué au cours des trois derniers mois, sous le coup du ralentissement mondial et du conflit commercial sino-américain. Les économistes estiment que le pays échappera probablement à la récession sur la période, avec une croissance de 0,8%, mais les perspectives d'avenir sont fragiles

Concernant la croissance mondiale, le FMI table sur une progression de 3,5 % en 2019 et de 3,6 % en 2020, en-dessous des projections d'octobre dernier. Ce plus grand pessimisme provient des révisions de croissance notables pour certains pays développés comme l'Allemagne et l'Italie. Les principales sources de risques qui pèsent sur les perspectives sont une escalade des tensions commerciales et une détérioration des conditions financières.

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