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Semaine du  17 au 21 septembre

Légère accalmie dans les tensions commerciales  

Le risque de « guerre commerciale » reste présent dans les esprits, même si les investisseurs ont été rassurés par la communication modérée de la Chine. Li Keqiang (Premier ministre chinois) a indiqué que la Chine ne procédera pas à une « dévaluation compétitive » du yuan face au dollar pour compenser la hausse des droits de douane. De plus, les investisseurs estiment que les possibilités de réplique du pays sont limitées, alors que les autorités chinoises ont déjà instauré des droits de douane sur la quasi-totalité des importations en provenance des États-Unis. In fine, l’absence d’escalade sur le front commercial a suffi à alimenter un flux acheteur vers les actions en fin de semaine, soutenu par des statistiques américaines favorables.  

En  Europe, le rendement des obligations souveraines a commencé la semaine en hausse avant de finir par s’essouffler. L’arrêt du mouvement de tension est intervenu après la conférence de presse de Donald Tusk (président du Conseil européen), et le constat de l’absence d’avancées dans les négociations sur le Brexit. Les marchés restent toujours dans l’incertitude concernant un Brexit dur voire pas d’accord du tout. L’Italie, dont les rendements ont diminué sur la semaine, est restée à l’écart de ce mouvement de tension, après des rumeurs de menace de sortie de la coalition du mouvement M5S si le gouvernement ne trouvait pas les fonds pour financer les promesses électorales.

Aux États-Unis, la place boursière n’a pas enregistré de réaction excessive suite aux déclarations américaines et chinoises sur la taxation de leurs échanges bilatéraux. Les droits de douanes instaurés aux États-Unis sont jugés limités et la réponse de la Chine a été considérée comme mesurée, permettant une remontée des indices actions. L’annonce d’une riposte chinoise sur 60 milliards de dollars d’exportations américaines à partir du 24 septembre, qui pourrait amener Donald Trump à étendre la portée des biens chinois soumis à des droits de douane à la quasi-intégralité des exportations chinoises aux États-Unis, a finalement été accueillie avec une relative indifférence. La volatilité des indices reste très faible, témoignant d’une absence de nervosité.

Au Japon, comme attendu M. Abe (Premier ministre japonais) a été réélu confortablement à la tête de son parti, il pourra donc rester 3 années supplémentaires à la tête du pays. Les prochaines échéances seront début octobre avec le remaniement ministériel. Le marché actions japonais regagne plus de 3,4% sur la semaine, une des meilleures performances hebdomadaires parmi les marchés développés ! La Banque du Japon a maintenu inchangée sa politique monétaire lors de la réunion de son conseil des 18 et 19 septembre, ce qui inclut le maintien de taux court négatif (-0,1%), de taux longs autour de 0%, d’une enveloppe indicative d’achats d’obligations publiques (80 000 milliards de yens par an), et d’achats d’actifs plus risqués.

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