Les indices actions continuent de progresser
La perspective d’une avancée concrète dans les discussions sino-américaines sur le commerce mondial reste le principal soutien de la hausse des indices actions en ce début d’année. Malgré cela, le contexte de tensions commerciales et les incertitudes liées au Brexit ralentissent la croissance en zone Euro alimentant ainsi les craintes d’une récession. Les marchés boursiers européens et américains finissent néanmoins la semaine en baisse, avec notamment un recul des valeurs bancaires et le report de la prochaine hausse de taux en Europe.
En Europe, la BCE a changé de discours quant à la normalisation de sa politique monétaire, en reportant la hausse de ses taux directeurs à l’année prochaine. Par la même occasion, elle a annoncé de nouvelles opérations de refinancement à long terme. Côté croissance, l’institution table sur une progression du PIB de la zone Euro de 1.1% contre 1.7% précédemment et revoit également à la baisse les prévisions à deux ans.
Concernant le Brexit, T. May a indiqué qu’un deuxième referendum pourrait voir le jour si le Brexit était repoussé.
Aux États-Unis, les créations d’emplois déçoivent en février bien que le taux de chômage retombe à 3.8% (contre 4% en janvier).
En Chine, le gouvernement opte pour une politique budgétaire « plus vigoureuse » avec des réductions d’impôts conséquentes, une augmentation des dépenses publiques ainsi qu’un soutien aux petites et moyennes entreprises.
Malgré ces mesures souhaitées par le gouvernement, les indicateurs d’activités sont en baisse : croissance du PIB au plus bas depuis 1990, ralentissement de la hausse des prix à la consommation, et une baisse générale des exportations et importations. Ces facteurs laissent penser que le ralentissement de l’économie chinoise devrait se poursuivre.
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