Une semaine atone
Les marchés étaient tournés la semaine passée vers la BCE. Exercice complexe pour Mario Draghi, son président, qui d’un côté actait la bonne dynamique économique, en révisant à la hausse les perspectives de croissance, tout revoyant à la baisse les prévisions d’inflation. Légère baisse des rendements obligataires, dans un environnement où le risque géopolitique et les interrogations sur les politiques futures des banques centrales demeurent des sources de préoccupation. Le métal jaune a atteint son plus haut niveau depuis près d'un an. Les investisseurs privilégient les actifs refuges en période de tensions géopolitiques comme l'or, le yen et les obligations. Au niveau macro-économique, les bons chiffres continuent de témoigner d’une activité toujours solide en zone Euro et aux États-Unis.
En zone Euro, la BCE a laissé inchangée sa politique monétaire, bien que les investisseurs attendaient des indications sur un éventuel début de normalisation monétaire et un message sur la force de l’Euro. Mario Draghi, président de la BCE, a indiqué que les travaux étaient en cours, sans pour autant garantir qu’ils seront terminés pour le prochain comité 26 octobre. Mario Draghi a concédé que la vigueur de l'euro est une source d'incertitude qui nécessite une surveillance. La BCE a revu en nette hausse la croissance attendue de la zone euro cette année et à la baisse les prévisions d'inflation pour 2018 et 2019. La faiblesse de l'inflation ne satisfait pas la BCE et la force à rester prudente, mais aussi patiente à court terme. Par ailleurs, l’agence de notation Moody's a relevé la perspective de la note du Portugal, de stable à positive. Le relèvement de la perspective rendrait les obligations portugaises éligibles aux grands indices obligataires mondiaux.
Aux États-Unis, les inscriptions au chômage sont en progression et s’expliquent probablement par l’impact de l’ouragan sur certaines activités à l’arrêt. Le parlement américain adopte un package d’aides de $15 Milliard à destination des régions sinistrées et repousse les échéances de la dette et du budget au 15 décembre. Par ailleurs, la publication du document préparatoire de la prochaine réunion de la Réserve fédérale a souligné le manque de pressions sur l’inflation. La croissance reste modeste voire modérée. De plus, le taux des obligations à 10 ans américaines est revenu sur les niveaux d’avant l’élection de D. Trump.
Du côté du Japon, comme anticipé par les analystes, légère révision à la baisse de la croissance du pays du second trimestre, à +0,6% au lieu de 1%. Il s’agit du 6ème trimestre de croissance positive. Sur un an la croissance du pays progresse toujours de +1,6%, tirée principalement par la demande intérieure. La performance boursière du marché japonais depuis deux ans peut sembler décevante alors que c’est le pays développé qui affiche la plus forte croissance bénéficiaire (+15% sur l’exercice fiscal 2017/2018).
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