Semaine du 21 au 25 mai
Les indices actions Européens en baisse
Si l'heure semblait à une certaine détente du stress en début de semaine, notamment avec l'ouverture par la Chine de son marché automobile, Donald Trump a, plus tard dans la semaine, indiqué qu'il n'était pas satisfait des négociations en cours. En Europe, le président italien Mattarella a approuvé mercredi la désignation de Giuseppe Conte, candidat de la Ligue et du Mouvement 5 étoiles (M5S), à la présidence du Conseil, après plusieurs jours d'hésitation. L'hypothèse d'un gouvernement de coalition entre la formation d'extrême droite et le parti antisystème devient donc réalité, alors qu'elle constituait le "scénario du pire" pour les marchés à l'issue des élections du 4 mars dernier. En fin de semaine, les taux périphériques tout comme les obligations d’entreprises sont en hausse, le prix de ces titres est donc en baisse. Le secteur bancaire n’est pas épargné tout comme le pétrole après l’annonce d’un possible report de la mise en bourse de la société pétrolière saoudienne ARAMCO en 2019. La zone Euro semble redevenir, au moins ponctuellement, le maillon faible pour les investisseurs étrangers.
En Europe, les derniers indicateurs de confiance sont ressortis en dessous des attentes. Si l’on en croit ces indicateurs, dont la détérioration est une nouvelle fois liée en partie à des facteurs temporaires, la croissance en zone Euro s'est repliée à un plus bas de 18 mois en mai, même si elle demeure en zone d’expansion et sur des niveaux toujours solides. L’économie de la zone Euro, après avoir surperformé en 2017, tourne désormais au ralenti.
En Italie, le Président Mattarella a tranché. Il a demandé à M. Conté, désigné par M5S et la Ligue, de former un gouvernement malgré les incertitudes entourant sa candidature. La mise en œuvre du programme commun entre les deux partis eurosceptiques se précise et renouvelle les craintes qui y sont associées.
La géopolitique est revenue au premier plan des préoccupations des marchés financiers en fin de semaine. D'une part, D. Trump a annulé son sommet prévu le 12 juin avec le leader nord-coréen Kim Jong-Un, mais annonce que finalement le sommet pourrait avoir lieu. D'autre part, le président américain envisage de taxer les automobiles importées par les États-Unis, ce qui a fait remonter d'un cran les tensions commerciales. Et pour finir, le président Trump a signé le texte de loi, déjà approuvé par le Congrès, assouplissant la réglementation bancaire mise en place après la crise financière de 2008 pour prévenir un nouveau krach et maîtriser les excès de Wall Street.
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